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des contradictions. Je leur propose d’examiner minutieusement ces pigeons et de les lâcher. S’ils partent et ne reviennent pas, j’admets que ce sera une présomption en faveur de leur accusation.

Je crois comprendre, à leurs physionomies, à leurs gestes entr’eux que ces officiers n’ont pas ces pigeons.

J’insiste pour qu’on me les montre, je veux les lâcher. L’un d’eux laisse échapper que ces quatre pigeons sont tués. C’est alors que je sais qu’il s’agit des pigeons, élevés en volière, de Mme  Peugnet.

Il est onze heures quand je rentre à la maison. J’avais bien faim.

Comme toujours, en pareille circonstance, je trouve Rose dans un état lamentable. Elle n’était pas apte à rester en pays envahi.


Depuis que nous sommes sous la coupe de ce second commandant prussien, il nous est bien