Page:Carnet de guerre de Jean Marin.pdf/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Vendredi 4e journée, 7 août 1910[1]

Réveil de grand matin, nous partons pour la Grisière à 5 heures du matin pour aller manœuvrer avec le bataillon. Nous sommes rentrés à 10 heures trempés comme des rats, on trouve le sac lourd. À midi, nous sommes sortis, j’ai vu le cousin de Dampierre, il est ici depuis dimanche.

Le soir on continue à se préparer, jamais ce n’est finis, je pense que 50 dames de Mâcon travaillent à nous préparer nos effets, jamais ce n’est finis. Que de fois, il faut se réunir pour tous y être. Après le souper j’ai encore revu le Pierre Marie il était avec le fils Paguet d’Amanzé. Je ne le connaissais pas encore, j’ai vu tous les autres de Varennes chez Cristophe. Cela fait plaisir de tous les revoir sous l’habit militaire qu’on a peine à se reconnaitre. L’habit change tant.

  1. Sic pour 1914