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dans une voiture, qui malheureusement ne va pas loin, puis je monte dans une auto qui s’arrête presque aussitôt, cela me mène quand même 2 ou 3 km et je rejoins la Cie. à 17.1/2 nous arrivons au cantonnement du 1er Peloton, nous mangeons, je revois quelques camarades puis l’on touche des distributions, car l’on va faire la soupe par escouade, on va à huit kilomètres de là d’ici, faire un abri pour un général, nous devenons 4e section la 25 devient 3e. et va faire des routes d’un autre côté, le 1er Peloton, continue son travail ici. Nous allons donc être dispersés. — Nous partons à la nuit car les Bulgares voient tout. Dans la plaine la route est pénible, de la boue jusqu’à mi jambe. — Enfin nous arrivons très fatigués on va être bien cantonnés dans une ancienne Église, on torche un peu de paille — Et je dors. —

Pozdis
18 février 1917. — (Dimanche). J’ai très bien dormi, on a de la chance d’être si bien cantonnés, l’eau est à portée, mais de jour il ne faut pas sortir trop, car les Bulgares sont sur la montagne en face à 7 ou 8 Km. — Le temps est splendide, on installe notre plaque pour la cuisine. Le pays s’appelle Pozdis c’est à 2 ou 3 km à droite de Monastir, ça n’a pas encore été bombardé ! — Autour de l’Église et un cimetière, je suis assis sur la pierre d’une tombe. Le temps est splendide.

Le général de brigade est passé ce matin