dans une ancienne grange, il y a bien des courants d’airs mais on remédie à ce mal avec des toiles de tentes. On fait du feu dans le millieu de la pièce avec de vieilles poutres toutes la nuit il durera on est bien. À 17h la soupe, inévitablement on a du « singe » qu’on a fait un peut chauffer, et des haricots, après autour du feu on raconte des histoires. Le s/off de jour vient nous avertir que le lendemain nous partons à 7h car la route va être longue. — Je me couche et dors bien…
Le matin à 6h on se lève Garrigues fait
du chocolat avec le cacao que m’a envoyé
Mademoiselle Germaine… ensuite c’est le
« jus » — À 7h en route. Il tombe de l’eau
quel sale temps ! nous sommes en pleine
montagne, la neige recouvre les cimes
il n’y a pas trop de côtes, nous
longeons un grand marais nous devons
aller à Quinconne à Midi on en a « mare »
xxxxxxx ça commence à monter furieusement
beaucoup j’arrête, ce n’est plus qu’une
suite d’hommes isolés, on a faim, moi
je n’en puis plus, je fait la « pose » ! Au
bout de 10 minutes je reprend mon sac et
me remet en route en haut de la
montagne tous vont arrêtés on va nous
donner la soupe, le Capitaine à cheval
parti en avant va nous attendre
à Ostravo où l’on doit faire la halte, il
va en faire une tête ! mais quoi on n’en peut plus. 5h de marche avec un quart
de café dans le corps, heureusement que j’avais
pris du chocolat !…
Nous mangeons de la soupe et du bouilli à 13h le Capitaine revient : il n’est pas enchanté il voulait nous faire souper à Ostravo.