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300 mètres, ensuite je traversai un champ et une route battus par les balles et obus allemands. Enfin tout trempé j’arrive a l’ambulance et de la transporter sur Montfaucon, pris le lendemain par les Allemands, auquel nous avions fait une défense énergique, le sang coulant dans les rues. De ma compagnie, tout nos chefs étaient tombés resté seul le sergent-major pour commander, mais nous avions pendant douze jours a deux divisions renforcés, maintenues toute l’armée du Komprinz. Tant qu’a moi, évacué le 2 septembre a 1 h du matin, nous avons pris le train a Clermont en Argonne, dans lequel je suis resté soixante-douze heures pour arriver a l’hopital de Bayonne (B. P.), pendant ce temps mes vêtements avait séché sur moi. Mais Bayonne me fit oublier ces misères, nous fumes recus a bras ouverts par les habitants et par des acclamations frénétiques, qui nous fit avoir les larmes d’émotion.

Bien soigné a l’hopital et de bonne constitution je fus retapé en vingts jours, mais non complètement guéri. Je retournai au dépot a Aubusson (Creuse).