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des trous de marmites.

Nous étions à l’interjontion des Bois Fumin — La Laufée, il est bien entendu qu’en fait de bois, ils n’existent plus que par imagination car il n’y a plus un seul tronc d’arbres, ou d’arbustes, tout est fauché, ravagée, émietter, bouleverser par les obus, ce n’est que trous et bosses, un amas de racines, de fusils, d’équipement déchiqueté, nul ne saurait dire les millions d’obus tombé a cette endroit.

Nous sommes en face du Fort de Veaux occupée par les Allemands, et qui n’est plus que décombres également ; et l’ennemi est là comme nous dans des trous d’obus, a 50 ou 100 mêtres ? On ne sait exactement.

Enfin nous étions a l’endroit le plus dangereux de Verdun, et nous attendons le moment d’attaquer, mais dés notre arrivée, les Allemands on recommencer leur feux d’enfer, et pour notre première nuit du 30 au 31 juillet, déclanchèrent plusieurs simulacre d’attaque.

Fussillade et tirs de barrage, eurent lieu