Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le lendemain de notre arrivée au tranchées, un 210 tombe a l’entrée de notre « Gagna ». Un homme est décapité, un autre est tué par la chute d’une poutre un troizième qui était a l’entrée et a reçu l’obus sur lui est pulvériser, on a retrouver qu’une paume de la main et quatre doigts, c’est tout ce restait d’un garçon de vingt et un an, et cinqs blessés.

A la relève, sur terrain ferme il y a une moyenne de 80 centimètre a un mètre de boue et toujours la pluie, on prend mille précautions pour ne pas être enseveli vivant dans cette mer de boue, cependant deux hommes de la Compagnie tombent dans un trou d’obus, ou une ancienne tranchée allemande et disparaissent dans la boue, et sont ensevelis avec armes et bagages, c’est leur tombeau a ces malheureux ! Triste mort !  !

Repos a Petit-Servin.

Et il pleut toujours.

Après quatre jours, nous remontons encore a ce maudit fortin.

Un camarade qui me fait remarquer que les mines de chez nous Billy-Montigny et Courrières travaillent