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Je dois dire, qu’avant de quitter l’Yserne, j’ai eu l’occasion, de sauver un artilleur observateur enseveli dans une cave et grièvement blessés dans les ruines de cette maison violemment bombardé par la grosse artillerie, j’ai était félicité par le lieutenant commandant de ma compagnie, avec promesse de distinction mais… ? cela est tombé a l’eau dont d’ailleurs, je n’en ai jamais plus fait mention.

A Ypres ! le front forme le fer a cheval, et nous nous trouvions tout à fait en pointe, a un fortin, en cas de flanchement d’une aile ! nous étions enveloppés ; aussi les boches faisait-il attaques sur attaques, afin de percer notre flanc mais peine perdue, malgré leur fureur, ! malgré leur masse, malgré leurs pertes de vies humaines, ils ne purent y parvenir.

Ypres ne devait jamais plus être repris par les boches. Les Allemands ont perdu a cette endroit des masses d’hommes, des cadavres nombreux couvrait le terrain, non seulement ont repoussé toutes leurs attaques, mais nous harcelions l’ennemi en faisant des attaques nombreuses et répétés