Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/180

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Et le combattant, que soutient l’espérance

Malgré les fatigues, la misère, la souffrance,
Dans le fond des tranchées, forgeant douces chimères,
Il oublie, un instant, les horreurs de la guerre.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Il oublie tout ; n’ayant plus qu’un songe… !

Il a laissé là bàs… ! une femme, un petit ange !
Et les revoirs…, les consoler… quel joie infini.
Espérons que viendra… ! peut-être ce jour béni !

Car les yeux rêveurs… l’enfant dans les bras,
Elle l’attend… !

Là bàs… !


Dondeyne


Janvier 1915