Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/155

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de verser un peu de gloire sur ma modeste auxiliaire à quatre pattes.




C’était en Juillet 1916, ma compagnie, la 9ème du 413 était placé aux avant-postes, dans les caves des maisons détruites de Vacherauville[1]. Devant nous, une plaine, nous n’avions ni boyaux, ni tranchées, ni barbelés, rien : en cas d’attaque, c’était le corps à corps immédiate. La nuit, nous placions quelques guetteurs à plat ventre sur le terrain découvert, notre petit secteur était relativement calme, surtout auprès du drame effrayant qui se jouait en ce moment-là a notre gauche, aux Mort-homme et la côte 304, dont le roulement d’artillerie, l’éclatement des obus, formait un incendie continue, le 2ème jour que nous étions là, la 3ème nuit plutot, vers une heure du matin,

  1. Dans la Meuse