Page:Carnet de guerre d'Alton Dondeyne.pdf/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.

était déjà installé sur la berge ; naturellement la passerelle fut sauté derrière moi.

Ouf ! Comment ai-je pu me tirer d’un enfer semblable ?

C’est inoui ! des milliers de balles bourdonnaient a mes oreilles sans arrêt, ce n’est pas croyable d’échapper a une chose semblable, enfin je me tâtai, tout va bien, pas de bobo, une petite maisonnette se trouve devant moi a cent mètres, je m’y dirige afin de me reposer un instant et reprendre mon souffle, quand arrivai a moitié-chemin. Brou ! bing ! une marmitte l’anéantit ! je me félicitait de n’avoir pas était trop vite.

Pendant ce temps nos territoriaux et autres troupes de réserve, maintenait sur la berge.

Néanmoins, sous la poussés énorme de l’ennemi une partie réussit quand même a traversé le canal, un bataillon environ, qui se maintinrent et se fortifièrent dans une grande ferme.

Le total de cette horrible journée avait couté a notre division quatre mille hommes, tués, blessés et un grand nombre de prisonniers.