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compagnie franchit le parapet a la baïonette avec fanion rouge pour l’artillerie. Plus un piquet, plus de fil de fer, une panique chez les bôches qui se sauvent avec leurs mitraillieuses. Pas un de nous est blesser. Arriver dans la tranchée bôches, on s’empare d’un théléphone. Le lieutenant Givet casse une mitrailleuse (avant de se replier). On voit des équipements bôches partout de. Ceux qui ne se sont pas enfui sont prisonnier. On les pique avec la baïonette pour les faire regagner nos lignes. Ils se trainent a genoux,