Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/378

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène DERNIÈRE.

Mde D’ERSON, M. D’ERSON, M. DU ROCHER, LE COMMISSAIRE, LE NOIR.
Le Commissaire.

Monsieur d’Erson, ne convenez-vous pas que c’est vous qui donnez tous les soirs des sérénades a Mademoiselle Du Rocher ?

Mde d’Erson.

Eh non, Monsieur ; c’est un conte que vous a fait Monsieur, n’est-il pas vrai, mon Fils ?

M. d’Erson.

Ma Mère… Au Commissaire & à son Clerc. Messieurs, soyez sûrs…

Le Commissaire.

N’appréhendez rien, Monsieur, & convenez que vous aimez Mademoiselle Du Rocher.

Mde d’Erson.

Quoi, mon Fils aimeroit la Fille de mon persécuteur ?

M. Du Rocher.

Allons, vous rêvez, Madame, avec vos persécutions.