Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/342

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

établir ici. Il fit tout ce qu’il put pour, disoit-il, m’empêcher de me sacrifier à lui ; mais je n’écoutai rien. Je fis mon testament, je laissai à mon Oncle tout mon bien ; nous partîmes avec une somme considérable, & je fis courir le bruit de ma mort.

Pierre Honorine à part.

Dieux ! vous me la rendez donc !

Cécile.

Nous fûmes nous marier en Flandre ; mais décides à vivre dans notre Patrie, nous revînmes, avec les noms que nous portons, nous fixer dans ce lieu, qui est très-éloigné de celui de notre naissance.

Pierre Honorin.

Ah ! croyez, ma chère Cécile, que rien ne peut altérer seulement votre bonheur.

Cécile.

Ah ! je revois André ! Elle se lève & court au-devant d’André.