ma Petite-Fille, & qu’André fût votre Neveu ; mais mon ami, nous ne serons pas assez heureux pour cela.
Croyez que le ciel secondera nos desseins. Pourquoi après toutes nos recherches, ai-je acheté cette Terre-ci plutôt qu’une autre, pour nous y fixer ? Ce n’est point le hasard qui m’y a conduit, c’est un ordre de la Providence.
J’aimerois à m’en flatter !
Absens de France, avant qu’ils fussent nés, rien ne peut nous les faire reconnoître : votre Fils & mon Frère sont morts, il y a trois ans ; & leurs enfans ont disparu peu de tems après, mon Neveu se trouvant sans bien.
Et c’est cette haine cruelle qui divisoit nos deux maisons, qui avoit ruiné la vôtre.
Oui ; c’est ce qui m’a fait chercher sous un autre hémisphère une meilleure fortune :