Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/167

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Saint-Martial.

Je croyois qu’il m’estimoit, qu’il m’aimoit ; il sembloit vouloir apprendre son métier d’après mes conseils & d’après mes lumières,

Mde de Saint-Martial.

Il se moquoit de vous.

M. de Saint-Martial.

Il se moquoit de moi ? Madame, parlez mieux.

Mde de Saint-Martial.

Eh bien, n’en parlons plus, cela sera plutôt fait.

Le Procureur du Roi.

Tenez, Monsieur de Saint-Martial, consentez à ce que je vous proposois.

M. de Saint-Martial.

Vous êtes trop honnête de vouloir bien oublier tous mes torts, Monsieur le Procureur du Roi.

Le Procureur du Roi.

Monsieur, quand vous connoîtrez mieux les gens de notre état, vous les estimerez & vous les aimerez davantage.