Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Scène III.

M. de SAINT-MARTIAL, Mde DE SAINT-MARTIAL.
Mde de Saint-Martial.

En vérité, Monsieur, on ne peut plus vous parler ; quand vous êtes une fois avec votre Chevalier, vous ne finissez point.

M. de Saint-Martial.

C’est un fort honnête Garçon, & un très-grand Militaire.

Mde de Saint-Martial.

C’est un petit important, & voilà tout. Les Officiers autrefois étoient plus galans, plus empressés, ils cherchoient à plaire & ils y réussissoient ; mais pour celui-ci…

M. de Saint-Martial.

Vous ne l’aimez pas.

Mde de Saint-Martial.

Non, je vous avoue même que je ne le puis souffrir.

M. de Saint-Martial.

Il est pourtant cause que je vous donnerai un bal.