Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome IV.djvu/108

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ma chambre, où il n’y a pas de cordes ; mais cela ne fait rien.

M. de Saint-Martial.

Ce sont des Joueurs de Violon qu’il me faut.

La Pierre.

Est-ce que vous voulez donner un bal ?

M. de Saint-Martial.

Oui.

La Pierre.

Il faut donc le dire. Je vous en trouverai. Il s’en va.

M. de Saint-Martial.

Mais où vas-tu ? Parbleu, tu es bien pressé.

La Pierre.

Vous voulez que j’aille, vous voulez que je reste, accordez-vous donc.

M. de Saint-Martial.

Écoute-moi, au lieu de faire le raisonneur.

La Pierre.

Moi, je ne dis rien.

M. de Saint-Martial.

Je voudrois avoir quatre soldats, pour…