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M. de Prétendsiere.
Ah ! une passion ! Je ne parle ni de passion, ni d’amour ; ce sont des mots proscrits. Quelquefois on a du goût ; mais les arrangemens valent mieux, on se quitte, on se prend sans s’aimer, ni se brouiller, cela est délicieux !
M. de Garanci.
Vous parlez bien là en homme qui a toujours été libre.
M. de Prétendsiere.
Et qui veut l’être toujours.
M. de Sauvoir.
Comment ! Monsieur, est-ce que vous ne voulez plus épouser ma Fille ?
M. de Prétendsiere.
Pardonnez-moi, Monsieur, je vous ai donné ma parole, & je ne sais ce que c’est que d’y manquer.