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Claude Silvain.

C’est pourtant bien vrai. Il rit. Ah, ah, ah, il n’en sait rien.

M. Martin.

Oui, rien n’est plus certain, & nous ferons la noce de Lundi en huit. Nous allions aller tout-à-l’heure chez vous pour vous prier à souper pour ce soir.

Claude Silvain.

Nous serons bien du monde, n’est-ce pas, Monsieur Martin ?

M. Martin.

Mais de mon côté…

Claude Silvain.

Oh de votre côté, c’est votre affaire. Pour moi, il faut que j’aille prier ma Tante, mon Oncle, mes Cousins, mes Cousines…

Pierre Silvain.

Tu n’as pas de tems à perdre.

Claude Silvain.

Oh, pour cela non ; car il faut que je me fasse friser.

Pierre Silvain.

Et moi donc, qui n’ai pas ma barbe faite,