cuser, & je serois au désespoir d’être cause du malheur qu’il auroit de vous déplaire.
En vérité, mon Oncle…
Ne me démentez pas, ou vous me perdez.
Que lui faut-il donc de mieux ? Je ne comprends rien à tout ce qui se passe à prêtent. On pense à l’Angloise, on chante à l’Italienne, on danse à l’Allemande, on s’habille à la Prussienne ; apparemment qu’on aimera à la Turque : ces Messieurs sont les petits Sultans, ils dédaignent les Femmes dont ils sont aimés. Où trouvera-t-il quelqu’un qui vous ressemble, Madame, qui soit aussi parfaite en tous points ? Il vous épousera où je le déshériterai.
Arrêtez, Monsieur, qu’ai-je à lui reprocher ? Est-il possible de régler ses inclinations ? est-on maître de son cœur ? Quand il m’épouseroit, puisqu’il ne sauroit m’aimer, je n’en serois pas plus heureuse. Au-lieu de le punir, songez qu’il ne pouvoit pas prévoir les sentimens que j’aurois pour lui, & que