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ACTE SECOND.


Scène première.

LE COMMANDANT, LE COMTE.
Le Commandant.

Eh bien, parlez, hâtez-vous, Monsieur le Comte : qu’a répondu la Marquise ? A-t-elle été bien étonnée ; que puis-je espérer ? La croyez-vous sensible ? Sera-t-elle flattée de régner un jour souverainement ici ? Est-elle touchée de mon amour enfin ?

Le Comte.

Je n’ai pu trouver encore le moment de lui en parler ; mais le jour ne se passera point que vous ne sachiez à quoi vous en tenir. Soyez-en bien assuré.

Le Commandant.

Je compte sur vous comme sur moi-même, & j’ai de nouvelles raisons pour desirer que vous vous hâtiez un peu ; je ne sais si vous m’entendez, Monsieur le Comte.