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Thérèse.

Il est chez toi ?

Vincent.

Oui.

Thérèse.

Cela est bien mal de la faire courir comme cela.

Vincent.

Non, parce que je l’ai fait exprès pour pouvoir te parler pendant qu’elle le cherchera.

Thérèse.

Et qu’est-ce que tu as à me dire ?

Vincent.

Peux-tu me le demander ? tu ne crois donc pas que je t’aime ?

Thérèse.

Si, Vincent, je le crois ; mais…

Vincent.

Comment, mais !… Thérèse, tu as du chagrin.

Thérèse.

Eh bien oui, Vincent ; c’est que je crains que tu ne m’aimes plus un jour.