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Scène XV.

L’ABBESSE, LA MERE Ste. HELENE, LA MERE St. BASILE, M. FEBRUGIN, LE PERE SATURNIN.
L’ABBESSE.

En vérité, Docteur, j’admire l’effet de votre science.

M. FEBRUGIN.

Madame, cela n’en vaut pas la peine eine.

L’ABBESSE.

Mais si je faisois ce remede-là, moi, mon estomac se remettroit peut-être.

M. FEBRUGIN.

Voilà ce que je crois ois, & j’allois vous le proposer er.

L’ABBESSE.

Je ne demande pas mieux ; mais je ne comprends pas par quelles raisons, l’usage de sucer ces os peut faire tant de bien.

M. FEBRUGIN.

Cependant rien n’est plus facile ile, & je vais vous l’expliquer er.