Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/87

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. FEBRUGIN.

Pas assez ez ; car sans cela il n’en seroit pas tant mort ort ; mais ces gens-là ne savent pas soutenir la saignée ée.

LE PERE SATURNIN.

Ils ont tort.

M. FEBRUGIN.

Comment se portent toutes ces Dames ames ?

LE PERE SATURNIN.

Fort bien, il n’y a que Madame l’Abbesse qui a toujours son estomac en mauvais état ; cela va plus mal que jamais.

M. FEBRUGIN.

Elle mange trop de pâtisserie ie, trop de confitures ures ; je lui ai toujours dit it.

LA MERE Ste. HELENE.

Depuis huit jours je l’ai mise à la diete, en vous attendant.

M. FEBRUGIN.

Vous avez bien fait ait.

LE PERE SATURNIN.

Oh ! la mère Ste. Helene est un très-grand médecin ! Qu’elle vous dise comment elle a guéri cette petite Julie.

M. FEBRUGIN.

Est-elle guérie ie ?