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M. BETASSIER.

Et puis vous ne m’avez pas vu encore en habit verd.

M. LANDIER.

Allons, je n’ai rien à vous dire.

M. BETASSIER.

Pardonnez-moi, Monsieur ; quand vous me connoîtrez, vous verrez que nous avons de grandes affaires ensemble.

M. LANDIER.

Vous vous trompez.

M. BETASSIER.

Oh que non ; si je me suis trompé deux fois, je ne me tromperai pas une troisieme. Apprenez que je suis le Président Betassier.

M. LANDIER.

Cela m’est fort égal.

M. BETASSIER.

C’est que vous ne savez pas mon nouveau nom.

M. LANDIER.

Je n’en ai que faire.

M. BETASSIER.

C’est moi qui m’appellois autrefois Coco. Vous me remettez bien à présent ?

M. LANDIER.

Point du tout. Et je vous dis que j’ai affaire.