Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 8.djvu/277

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DE CLAIRVILLE.

Tenez, je crois que je l’entends ; je m’en vais. (Il sort.)

M. BETASSIER.

J’ai bien fait de n’en pas dire davantage. Voilà ce que c’est que de savoir garder son secret. J’ai une grande obligation à mon pere de m’avoir élevé à cela.

Séparateur

Scène IV.

M. GOBERGEAU, M. BETASSIER.
M. GOBERGEAU, à part.

Quelle diable de fantaisie d’aller tirer des moineaux ! On ne trouve personne ici pour jouer au billard. Mais quel est cet homme-là : je ne l’ai jamais vu ; je pourrai m’en amuser peut-être.

M. BETASSIER.

Vous me regardez beaucoup ; je vois bien que vous me reconnoissez, Monsieur.

M. GOBERGEAU.

Il est vrai que je ne vous trouve pas du tout changé.