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faire ? Pauvreté n’est pas vice ; mais la mère Dumoulin n’entendra rien à tout cela. Si j’avois quelque ami à qui je pusse emprunter… Oui, mais il faut rendre ; il n’y a que les mendiants à qui on prête tous les jours, & qui ne rendent jamais. Je crois que j’entends un aveugle : cet homme-là est assurément plus heureux que moi.

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Scène III.

TATONET, M. SAVONEAU.
TATONET.

Je pense que j’arrive bientôt à la place que j’envie depuis long-temps. (Il tâte avec son bâton, Il s’assied sur une pierre.) M’y voilà. Je ne crois pas que je la rende aisément. Mais je n’entends rien : est-ce qu’il ne seroit pas jour ? Ecoutons, l’heure sonne : deux, trois, quatre. Il n’est que quatre heures ; je ne m’étonne pas, personne n’est levé ; en ce cas-là on ne me verra pas. J’ai envie de compter mon argent, & de le mettre, comme à l’ordinaire, dans la coëffe de mon chapeau.

M. SAVONEAU.

Ah ! ah ! voyons un peu cela.