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M. DE LA CHAINIERE.
Me pardonnerez-vous trop aimable Princesse,
Me pardonnerez-vous ma fatale tendresse ?
Ce sont vos seuls attraits qui causent tant de maux ;
Un seul de vos regards produit mille rivaux.
M. DE TENDREVILLE.
Divin, divin !
M. DE LA CHAINIERE.
Mais peut-on reprocher une flâme si tendre !
Dans cet instant si doux, daignez encor m’entendre…
Ou bien…
M. DE TENDREVILLE, pleurant.
Ah, je n’en puis plus !
M. DU RIVAULT.
N’interrompez-donc pas.
M. DE LA CHAINIERE.
Vous me fuyez !…
M. DE TENDREVILLE, pleurant.
Ah que cela est beau !
M. DE LA CHAINIERE.
Que vois-je ? Ah quel malheur !
Un rival trop heureux !… l’enfer est dans mon cœur !
M. DE TENDREVILLE, pleurant.
Ah ! il déchire le mien.