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M. DUMONT.

Si Monsieur veut se donner la peine de lire, voilà la copie du mémoire que j’avois fait.

M. DE LA BRUYERE.

Voyons. (Il lit.) Quoi ! c’est vous qui travaillez dans les Domaines ?

M. DUMONT.

Oui, Monsieur.

M. DE LA BRUYERE.

On vous avoit desservi ?

M. DUMONT.

Monsieur…

Mad. DE LA BRUYERE.

Dites naturellement ; il est tout simple de se plaindre ; c’est une consolation qu’on ne doit pas se refuser.

M. DUMONT.

Si on le pouvoit, sans faire tort à ceux dont on a à se plaindre, je crois que cela pourroit être permis.

Mad. DE LA BRUYERE.

Voilà une façon de penser très-honnête.

M. DE LA BRUYERE.

Tenez, Monsieur Dumont, vous aviez