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la Piece, pour les tourmenter ; mais qu’à la fin il viendra un Dieu qui raccommodera tout, & que l’on dansera une Chaconne.
M. SANGLIER.
Et si l’on n’en dansoit pas ?
M. QU’IMPORTE.
Qu’importe ? Je suis toujours sûr que l’on dansera quelque chose.
M. PILLIER.
Mais il faut que les airs de violon soient bons, pour que l’on danse bien.
M. QU’IMPORTE.
Qu’importe ? même quand on ne danseroit pas ; pourvu que l’Opéra finisse & qu’on puisse aller sur le Théâtre après.
M. SANGLIER.
Mais s’il n’y avoit plus d’Opéra, vous ne pourriez pas aller sur le Théâtre.
M. QU’IMPORTE.
Qu’importe ? j’irois ailleurs, où je vais à présent, par exemple. Adieu, Messieurs je vous souhaite bien le bonjour.
M. PILLIER.
Monsieur, je suis bien votre serviteur.