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M. DUBOIS.
Adieu donc.
Mlle JANNETON.
Adieu, adieu.
Scène II.
Mad. DE L’AIGUILLE, Mlle JANNETON, pleure en travaillant.
Mad. DE L’AIGUILLE.
Eh bien ! qu’est-ce que tu as à pleurer ? Tenez, voyez à dix-sept ans, si on peut être comme cela.
Mlle JANNETON.
Mais, ma chere mere, quand vous saurez à l’occasion de quoi je pleure, je crois que vous penserez comme moi.
Mad. DE L’AIGUILLE.
Effectivement, je pleurerai aussi, moi : ah ! oui, tu vas voir. Allons, allons, laisse-moi passer à ma place, grande nigaude. (Mlle Janneton se leve, sa mère passe, & elles s’asseyent toutes les deux.) Donne-moi un peu cette terrine, que j’épluche nos féves.