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M. DE S. FIRMIN.
Votre peine augmente encore la nôtre, M. Vincent. Vous voyez les débris d’une fortune entièrement ruinée par le même homme, & nous sommes sans secours.
M. VINCENT.
Effectivement, je ne vois pas un des meubles que j’ai fournis.
M. DE S. FIRMIN.
Nous les avons vendus pour payer quelques malheureux Domestiques & pour subsister.
M. VINCENT.
Quoi ! Monsieur, vous n’aviez pas des amis puissants qui pourroient vous aider encore ?
M. DE S. FIRMIN.
Des amis ! avez-vous vécu jusqu’à présent sans mieux connoître les hommes ? Amis, parens, tout nous abandonne.
M. VINCENT.
Pour moi, je saurai mourir dans la prison qu’on me destine, ce n’est avancer que de peu de temps ma derniere heure ; mais ma femme, mes enfans.