posez-vous par cette imprudence ? mon pere peut nous surprendre, fuyez promptement.
Ne craignez rien, il ne me connoît pas, & il me sera facile de le tromper : mais dites-moi donc quel est votre dessein & comment parer ce mariage odieux ? Il n’y a rien que je ne fasse pour le rompre, si vous y consentez, & si vous m’aimez encore.
Ah, Chevalier, si je vous aime !… mais comment parvenir seulement à éloigner ce mariage ?
En ayant la fermeté de refuser celui qu’on vous propose.
Mais, si mon père veut absolument me forcer.
Vous forcer ! le peut-il ? est-il maître de vous faire signer malgré vous ? il vous mettra dans un Couvent, mais peut-il vous faire Religieuse sans votre consentement ? il est question du bonheur de votre vie, du mien, vous dites que vous m’aimez, & vous croyez que je souffrirai…
Comment ?…