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M. D’ORVILLE.
Moi !
LA BRIE.
Oui, Monsieur.
COMTOIS.
Monsieur a dormi depuis.
M. D’ORVILLE.
Je n’en reviens pas ! je l’ai mangé ?
LA BRIE.
Ouï, Monsieur, & vous n’avez rien laissé ; voyez.
M. D’ORVILLE.
Je l’ai mangé ! c’est incompréhensible ! & je meurs de faim.
COMTOIS.
Cela n’est pas étonnant, vous n’aviez rien dans le corps ; cela a passe tout de suite en dormant.
M. D’ORVILLE.
Mais je voudrois boire un coup, du moins.
LA BRIE.
Vous avez tout bu. Nous ne vous avons jamais vu une soif & un appétit pareils.
M. D’ORVILLE.
Je le crois bien ; car je l’ai encore.