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Le CHEVALIER.
Je vous dis que j’en fais mon affaire.
SAINT-GRATIEN.
Je vous en serai très-obligé, je n’ai besoin que de huit jours, pour avoir seulement le temps d’acheter des chevaux.
Le CHEVALIER.
Je ne conçois pas cela. Il tire sa montre. Il est près de cinq heures & demie, la Maréchale doit être arrivée ; elle va bien me gronder, je m’en fuis.
SAINT-GRATIEN.
Monsieur le Chevalier, quand pourrai-je avoir l’honneur de vous voir ?
Le CHEVALIER en s’en allant.
Mais, quand vous voudrez ; demain, après demain, ou à Versailles, où nous serons toute la semaine prochaine.
Scène III.
SAINT-GRATIEN, D’AUVERSAC.
D’AUVERSAC.
N’est-ce pas là cet Important qui égara notre Colonne la campagne derniere, qui nous fit