Page:Carmontelle - Proverbes dramatiques, Tome 1.djvu/256

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DISSONANT.

Ah, je vous demande pardon.

Mad. DOUAIREVILLE, à M. Dissonant.

Monsieur, dites-moi donc si vous avez vu mon Procureur ici, il est pour moi de la derniere importance que je lui parle à l’instant, on vient de me faire signifier un Arrêt qui me réduira à la mendicité ; je n’ai pas un morceau de pain, si…

M. DISSONANT.

Dieu vous bénisse, ma bonne Dame.

Mad. DOUAIREVILLE.

Mais, Monsieur, je ne demande pas l’aumône, répondez-moi, je vous prie.

M. DISSONANT.

Je suis occupé, Madame, adressez-vous à ces Messieurs.

Mad. DOUAIREVILLE.

Sauront-ils où il est ?

M. DISSONANT.

Oh, sûrement.

Mad. DOUAIREVILLE.

Monsieur l’Abbé ?

M. DISSONANT.

Oui, oui ?