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M. DESJARRETS.

Attends un moment. Il fait quelques pas. Je marche en avant d’abord, je reviens… C’est cela. Allons. Cabry joue.

M. DISSONANT, L’ABBÉ.

Hé, Monsieur ! Monsieur !

M. DESJARRETS.

Comment, Messieurs, qu’est-ce que vous avez donc ? Ah, c’est vous, Monsieur Dissonant.

M. DISSONANT.

C’est moi-même, qui compose une Ariette, Monsieur Desjarrêts.

M. DESJARRETS.

Ah ! une Ariette nouvelle ?

M. DISSONANT.

Oui vraiment, pour Madame de Franville.

M. DESJARRETS.

Je fais un Ballet aussi pour sa fête.

M. DISSONANT.

C’est fort bien ; mais faites taire votre maudit violon, vous me faites perdre le ton, je ne sais plus où j’en suis.

M. DESJARRETS.

Vous vous moquez, vous êtes trop habile pour cela.