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Au doux commandement de Flore,
L’amour, des plus vives couleurs,
Pare le teint de Léonore :
Je ne changerai sûrement rien à cela.
Sa bouche exale un doux parfum,
Semblable à celui que l’Aurore
Répand… répand… répand…
M. DISSONANT, chante.
Sans tourment,
Très-gaiment.
Il chante sans prononcer.
C’est le plus doux amusement.
L’ABBÉ.
Monsieur, ce que vous faites-là, sera-t-il long ?
M. DISSONANT.
Monsieur, je n’en fais rien. Il chante.
L’ABBÉ.
Monsieur ; c’est que j’ai un couplet à faire, pour la fête d’une Dame…
M. DISSONANT.
Moi de même, Monsieur l’Abbé, je ne fais pas un couplet, mais une Ariette pour la fête d’une Dame, & qui, je me flatte, ne sera pas mauvaise. Il chante.
C’est le plus doux amusement.
À présent, voyons la reprise. Il chante.