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Le DUC.
Comme un autre.
M. RONFLANT.
Monsieur le Duc, j’ai l’honneur de vous apporter le cinquieme Acte de ma nouvelle Tragédie, si vous aviez un quart-d’heure seulement à me donner…
M. DÉCOUSU.
Moi, je veux faire voir à Monsieur le Duc, mon Ariette de la chaise de poste, qui va se briser, & qui sonne la ferraille, cela sera encore plus court.
M. RONFLANT.
Monsieur Décousu, un moment, s’il vous plaît ; vous ne devez passer qu’après moi.
M. DÉCOUSU.
Monsieur Ronflant, vous prenez-là, un ton…
Le DUC.
Messieurs, vous vous disputerez une autre fois.
M. RONFLANT.
Mais, Monsieur le Duc, jugez un peu si un Poëte d’Opéra-comique, doit avoir le pas sur un Poëte tragique ; si quelqu’un doit protéger le ton des Héros, je crois que c’est vous.