madame de Verancour, et qu’elle fût bien convaincue que je ne pouvais plus la regretter. Je vis même que le comte lui fit observer notre air de satisfaction ; je ne sais ce qu’elle en pensa, mais elle sortit avant la fin de l’opéra.
— Je suis persuadé que ce fut l’effet de sa jalousie ; et dites-vous à madame de Gersigny que le comte n’avait pas le projet d’épouser madame de Verancour ?
— Je ne pus le lui cacher, et cela la divertit beaucoup, à cause de la mère dévote.
— Cependant elle devait craindre que vous n’eussiez le projet de retourner à elle.
— Aussi j’eus l’air de la plaindre infiniment.
— Elle me dit qu’il serait difficile qu’elle pût résister au comte, qui avait tout ce qu’il fallait pour séduire même la femme la plus vertueuse.