place absolument les femmes. Vous serez peut-être surpris de ce que je vais vous dire : je ne suis pas comme tout mon sexe qui croit devoir être humilié de n’avoir pas les mêmes occupations que les hommes, les mêmes talens, les mêmes connaissances, et qui, pour les rivaliser, montent à cheval, veulent être savantes, croyant par-là avoir plus de droits pour les dominer, et que la moindre contrariété fait revenir dans un instant les plus petites des femmes.
— Pourquoi ne pas se contenter de l’empire que vous avez sur nous ?
— Il est joli cet empire.
— Quoi ! celui de l’amour
— Oui, surtout à présent.
— Je ne parle pas de celui qui n’est qu’un goût, qu’une fantaisie du moment, dont quelques femmes veulent bien se contenter, parce qu’elles seraient très-fâchées de le voir durer plus long-temps.