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CHAPITRE XI.

saient enchantés du séjour de Paris, et surtout des danseuses de l’Opéra dont ils savaient tous les noms.

— J’entends, ils vivaient sûrement avec elles ; mais que sont-ils tous les deux à la princesse ?

— L’un est son mari, et l’autre est son beau-frère ; il se nomme le comte Bergentein.

— Bergentein ? je le connais beaucoup.

— Réellement ?

— Oui, oui ; je vous dirai cela un jour.

— Moi, je ne les ai presque pas revus depuis mon voyage de la Trappe.

— Cependant vous allez chez la princesse ?

— Tous les jours : je regrette chaque moment où je ne la vois pas, ils sont des siècles pour moi.

— Je vous ai la plus grande obligation du sacrifice que vous me faites.