que je la connais, je me croirais le complice de tous ses égaremens en continuant de vivre avec elle.
— Eh bien, rentrez dans le monde, vous y trouverez facilement des objets propres à vous la faire oublier.
— Ces momens si doux, si délicieux ! ces jours que je trouvais si courts avec elle, qui s’échappaient si rapidement ! je voudrais pouvoir les effacer du cours de ma vie.
— Vous prenez cela un peu trop au tragique. Vous êtes-vous attendu à de la vertu en vous attachant à une femme mariée, et vous êtes-vous cru vertueux vous-même ? Qu’avez-vous donc à lui reprocher ?
— Mais toutes les femmes ne lui ressemblent pas.
— Non, sans doute ; mais est-ce parce que vous ressemblez à tous les hommes, que vous vous trouvez plus estimable qu’elle ? Croyez-vous beau-