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CHAPITRE I.

— Tant que vous le voudrez.

— Et que vous me donniez souvent des conseils.

— J’en serai on ne peut plus flatté.

— Attendez ; laissez-moi m’examiner : oui, je sens pour la première fois que j’ai un cœur ; car je suis épouvanté de l’idée que, sans vous, j’aurais pu ne jamais me douter que j’en avais un.

— Vous allez donc bien réfléchir ?

— Ah ! je vous en réponds.

— Et vous aimerez ?

— Je l’espère.

— Eh bien ! vous voilà échappé à l’ennui. »