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LES FEMMES.

— Est-ce là exister ? Croyez-moi, on ne jouit du plaisir de vivre qu’en s’occupant de ce qui nous entoure ; il faut arrêter ses pensées sur tout ce qui vous environne.

— Je regarde assez les spectacles.

— C’est-à-dire ceux qui y sont ?

— Sûrement.

— Et vous n’avez pas, dans tout ce monde-là, distingué une seule femme que vous préféreriez, à qui vous désireriez de plaire.

— Pourquoi faire ?

— Pour occuper votre cœur du plaisir de vous en voir aimé ; c’est le désir de toute ame sensible ?

— Ce serait avoir de l’amour, je crois ?

— À peu près.

— Eh bien ! on m’a dit que ces femmes-là me tromperaient.

— Il vaut mieux être trompé qu’ennuyé.