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LES FEMMES.

— Mais quand on est d’une origine assez noble, bien fait et fort riche, pourquoi voulez-vous qu’on ait des peines ?

— Pour avoir des plaisirs.

— Je ne comprends pas cela. La peine est bonne pour le peuple qui gagne sa vie en se fatiguant ; il est né pour cela ; encore est-il trop heureux quand nous autres nous le payons bien et exactement de ses travaux.

— Il y a tant de choses raisonnables à répondre sur de si faux préjugés, que je ne veux rien dire là-dessus ; ce que je vous conseille, c’est de ne jamais parler sur ce ton à d’autres qu’à moi. Revenons à ce plaisir continuel que vous voudriez goûter. Dites-moi, avez-vous lu des romans ?

— Oui ; mais je n’ai jamais tout lu ; j’ai toujours passé promptement, du commencement à la fin.

— Pourquoi cela ?