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CHAPITRE I.
gérait pas les biens de l’avenir ; aussi le voyait-il arriver sans impatience.
Dinval, après avoir écouté Saint-Alvire, sourit, et lui dit : « Je vois ce que vous désirez : ce serait d’être toujours heureux.
— Il est vrai.
— N’avez-vous jamais été malade ?
— Non.
— Vous ne savez donc pas ce que c’est que la santé ?
— Mais la santé… est de se bien porter ?
— Sûrement.
— C’est la chose du monde la plus commune ; on n’y pense seulement pas.
— Voilà ce que fait l’habitude d’être heureux ; elle empêche de sentir le bonheur.
— Ah ! vous voulez qu’on éprouve des peines ?
— Sans doute, plus ou moins grandes ; c’est selon.