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LES FEMMES.

ment ; et à tel point qu’elle lui fait oublier toutes les autres.

— Voilà ce que je crains un peu.

— Et vous n’avez pas tort : vous aurez pour rivaux, des rubans, des fleurs, des étoffes, des chapeaux, des plumes, enfin tout ce qui paraîtra de nouveau chaque jour ; encore serez-vous querellé si ce sont les marchands qui lui apprennent avant vous que ces choses viennent de paraître.

— J’en serai quitte pour visiter, chaque matin, toutes les boutiques du Palais-Royal.

— Elle y va bien elle-même tous les jours.

— En ce cas j’aurai beaucoup d’occupation.

— Et les livres nouveaux ?

— Est-ce qu’il faudra que je les lise tous ?

— Sûrement, pour lui en rendre compte, afin qu’elle puisse juger