faut que je sache quelle est la femme qui vous occupe.
— C’est madame de Merville.
— Je la connais, elle est fort jolie ! C’est une femme d’esprit, très-aimable et très-réfléchie. Son mari l’a beaucoup aimée ; c’est une espèce de fou, fort gai, lui.
— Oui, et il joue les valets tristement dans nos comédies, encore ne peut-on pas l’avoir quand on veut.
— Je le crois bien, il passe sa vie avec une femme, dont il est l’esclave, et qui le ruinera indubitablement.
— C’est peut-être là ce qui attriste madame de Merville ; car elle est souvent rêveuse.
— Vous serez très-propre à la distraire de ses chagrins.
— Bon ! quand j’ai des rôles avec elle et que je lui propose de répéter séparément, elle me dit que cela est inutile.
— Et où jouez-vous la comédie ?